La Galerie L.J. accueille la nouvelle exposition de SupaKitch en France. Artiste à l’imagination débordante, SupaKitch compose avec les couleurs pour peindre des mélodies graphiques et poétiques aux influences asiatique et pop-romantique. Les Supanimaux peuplant ses peintures se décomposent en bass-line de fourrure, sample de plumes, flow de nuages et solo de guitare arc-en-ciel qui se mêlent aux lyrics caligraphiés, créant ainsi des symphonies pour les yeux. Un travail qu’il a baptisé « Listen To My Picture ».
SupaKitch @ Galerie L.J. – 12 rue Commines 75003 Paris – du 22 octobre au 26 novembre 2011.
SupaKitch s’est tout d’abord fait connaître à Montpellier comme l’une des figures principales de la scène graffiti locale émergeant dans les années ‘90, jusqu’à ce qu’il s’installe à New York en 2008 avec sa femme l’artiste Koralie. Après une courte carrière de graphiste auprès de grandes agences de publicité, il se lance à plein temps comme artiste multi-facettes passionné d’image, de musique et de mode (sa marque Metroplastique, qu’il développe avec Koralie, est un véritable complément «lifestyle» de sa peinture). Il appose sa patte velue sur des supports variés : toiles de grand format, sculpture, ta- touage, sérigraphie, laser cut, figurines vinyles, circuit imprimé, disques et mu- sique, où ses créatures anthropomorphes aux allures de panda, de renard et d’oiseau sont utilisées comme allégories de son regard d’artiste sur notre époque, l’industrie de la musique et les nouvelles technologies.
On retiendra notamment de son implication dans le domaine musical la réa- lisation très remarquée du design du dernier album de la chanteuse Emilie Simon (Universal), «The Big Machine», pour qui il a créé une ville imaginaire se déclinant sur papier et en 3D.
Après des expositions à New York, Miami, Taipei, Atlanta et Sao Paulo, Su- paKitch revient enfin en France avec ses platines, ses pinceaux et de la «mu- sique pour les yeux»*, pour une exposition-symphonie riche en couleurs et en fourrure…