On vous avait déjà parlé du travail d’Augustine Kofie il y a quelques années avec le projet Rudimentary Perfection. Faisant suite à l’exposition hors les murs du Français Éric Lacan, la Galerie Openspace organise du 27 novembre au 13 décembre 2014 la deuxième exposition d’Augustine Kofie en France. Celle-ci se tiendra de nouveau dans le cadre architectural monumental et majestueux datant du XIXe siècle du Bastille Design Center, où le bois règne en maître (jusqu’à son sol pavé), un écho sans précédent au travail de l’artiste américain.
Taking Shape interroge le processus artistique d’Augustine Kofie qui s’opère quand les formes prennent forme dans son esprit et se matérialisent sur la toile. Le titre met également en exergue le fait qu’il réalise là la plus importante exposition de sa carrière présentant une cinquantaine d’œuvres sur toile, bois, objets de récupération ainsi que des installations inédites et de la vidéo.
Nouveauté, il présente pour la toute première fois des œuvres textile proches de la tapisserie, un médium qui connaît un regain d’intérêt dans l’art contemporain depuis une dizaine d’années et qui est emblématique de sa démarche, interprétant de façon contemporaine notre héritage artistique, et lui offrant ainsi une certaine continuité dans l’histoire de l’art.
Après le succès de son exposition « California Soul » qui s’est tenue à Paris en avril 2013, la Galerie Openspace est heureuse de convier de nouveau Augustine Kofie à exposer dans la capitale.
L’artiste résidant à Los Angeles est un des chefs de file du mouvement du Graffuturism. Après avoir exercé le graffiti dès les années 90, il commence à exposer son travail d’atelier au début des années 2000 et c’est en 2009 qu’il pose toutes les bases de son travail actuel. Ses œuvres aux lignes et formes structurées sont composées selon une parfaite maîtrise de l’échelle et du mouvement tandis que l’on peut ressentir un esprit vintage futuriste dans tout son univers ; des illustrations de magazines des années 60 qu’il utilise pour ses collages, aux matériaux de récupération qu’il utilise comme support, en passant par son choix de couleurs.